Nous aussi, folles que nous sommes, nous avons décidé de vivre notre hiver. Du coup, cap sur Ushuaïa en trente-deux heures de bus et quatre passages de frontières chilo-argentines. Et là, c'est le drame, il pleut, il neige, il grèle, il vente, parfois, il y a un rayon de soleil, tout ça dans la même journée. On s'hablle en Quechua, le jean avec les chaussures de rando, c'est la nouvelle mode; la polaire est l'accessoire indispensable de cet hiver, à porter tous les jours (sans la laver, on n'en a qu'une!!!).
La ville ressemble à une ville de station de ski avec essentiellement des boutiques Northface partout. Elle est coincée entre la fin de la Cordillère des Andes, enneigée et le canal de Beagle, à quelques km du Cap Horn. On se balade, on a froid, on boit du chocolat chaud accompagné d'Alfajores (gâteau local trop bon, trop fat, à la dulce de leche). On se met en jambe pour notre période sportive avec une journée au très beau parc national de la Terre de Feu. Malheureusement, la météo n'est pas avec nous et nous rebroussons chemin plus vite que prévu, pour cause de rafales de vent et de pluie glaciale.Malgré tout, on est allées au bout de la Ruta 3 à 3079 km de Buenos Aires.
Le dernier jour, la neige a raison de notre courage pour l'ascension du glacier Martial. Du coup, on va au musée de la prison (Ushuaïa étant à l'origine une colonie pénitentiare, visant à peupler l'inhospitalière Terre de Feu) et dans un café super sympa, style vieille épicerie, pour se réchauffer et on termine par tamponner nos passeports en mode "Ush, j'y étais!".
Départ en avion pour El Calafate, très beau moment au-dessus de la baie!
Au Chili, SVP! |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire